Georges Bonnet
L'été s'en va laissant ses yeux son parfum d'herbes et d'eau Comme dans les années rondes les pommes sont belles la rivière nue une bouteille au soleil lisse ses plumes Quelques fleurs atténuent la fatigue de l'église * Vergers asservis Christs noirs palissés sur les murs L'horloge infirme s'appuie contre l'armoire le jardin du presbytère est nu par sainteté La modestie des choses engendre le silence Georges Bonnet Tout bien pesé le dé bleu